Manifestation rafle de Bruxelles

Manifestation rafle de Bruxelles

La manifestation de Bruxelles s'est déroulée le jour du vote pour le parlement européen.
Pendant que certains votent, d'autres veulent manifester contre cette Europe qui est contre son peuple (si l'on peut se permettre ce dire qu'il y a un peuple de l'Union européenne) mais qui privilégie les lobbys, les financiers, les grands groupes et les banques.

La justice sociale et fiscale se fait par la voie de la rue vu que la voie démocratique en Europe est inexistante.

Des européens veulent mieux vivre, profiter de leur vie et non travailler pour ne pas en profiter ou ne pas trouver de travail car la politique européenne préfère la concurrence des demandeurs d'emploi plutôt que la politique d'embauche pour tous.

En effet, le parlement européen n'est qu'un simulacre de démocratie. Seule la Commission européenne et le Conseil européen ont réellement les pouvoirs. Nous sommes en dictature européenne car la Commission, qui dirige notre UE, n'est pas élue.

Néanmoins, il n'est pas possible de manifester.

Bruxelles a décidé de museler toute contestation.

A peine arrivé, déjà nassé. La rafle peut commencer. 

Verdict de la rafle : 1080 personnes incarcérées dans des conditions plus ou moins correctes. 700 gardes à vue préventives (Minority report est arrivé à Bruxelles) avant la manifestation et 380 pendant la manifestation.

Le pire est un hangar avec des barbelés aux alentours faisant penser à un camp de concentration des années 40.

Les arrestations politiques ne s'arrêtent pas là. Les personnes sont marquées comme certaines personnes l'ont déjà été dans le passé.

Communication de personnes ayant été à cette "manifestation" qui n'était qu'un guet-apens pour tous contestataires européens. Néanmoins quand même bien remontés pour revenir.

"La révolte est un charbon ardent, la répression policière a soufflé dessus...

la flamme, la hargne sont remontés à bloc... nous reviendrons." Castor Pollux.

 

* Communiqué d'une de nos mariannes :

"Témoignage de mon arrestation à Bruxelles.
Arrivée à la gare du Nord à Bruxelles ce Dimanche 26 Mai 2019 à 13h30.
A mon arrivée, je descend les marches, je vais dire bonjour au 2 ou 3 personnes que je reconnais dans la foule.
J'ai envie d'aller au toilette, 1h que je me retiens. Je me retourne, nous voilà encerclés.
Je demande donc ce qu'il se passe, aucune réponse. À 2 ou 3 reprises je demande, nous avons a faire à des robots.
Je leur demande donc de sortir pour pouvoir me rendre aux toilettes, et m'en aller par la même occasion, je venais d'arriver c'était l'incompréhension totale. On m'a juste répondu non vous restez là, pour vous c'est trop tard.
J'ai compris quelques secondes après en voyant un premier bus arrivé.
Ils remplissent un premier bus. Ils vont de ce fait resserrer la nasse.
2 policières viennent me chercher pour la première fouille, je la suis naturellement, je quitte la nasse, elle me fait une clé de bras.
Mon épaule me fait mal et je lui demande dans quel intérêt de faire ça puisque je les suit, je ne suis pas une menace, et aucune résistance.
Elle me dévisage, et me répond baissez vous, vous aurez moins mal. Je m'exécute, me baisse , et elle recommence encore un peu plus fort.
On me fait mettre contre le camion, on me fouille, et après on m'attache les mains avec des colsons et je monte dans la camionnette.
Direction, en trombe, pas attaché par les ceintures de sécurité, sirène hurlante, direction la caserne militaire.
À notre arrivée, nous passons une barrière, qui est gardée, barbelés autour, bâtiments partout. Où allons nous ? Drôle d'ambiance...
Nous allons dans les anciennes écuries réhabilitée en camp de garde à vue géant.
Nous sommes à 20 environs par cellule par fois beaucoup plus pour les derniers. Heureusement qu'une personne dans la cellule avait de quoi nous détacher, sinon nous aurions passé la journée attaché comme du bétail.
Et les longues heures commencent. La faim, la soif.
Au bout de 4h30, on vient me chercher, pour l'enregistrement et la fouille me dit on.
On arrive dans une cellule, la policière et moi. Elle me demande de me déshabiller complètement, y compris les sous vêtements, afin d'être sûr. Je n'en vois pas bien l'intérêt à cet instant nous venons de passer 4h30 en cellule avec tout nos effets personnels mais je m'exécute quand même.
Ensuite après plusieurs minutes d'attente pour mon enregistrement, elle me demande de me tendre le bras, et y note, au marqueur rouge, mon numéro de gardée à vue. Suis-je du bétail ? Quel intérêt ? Pour nous retrouver facilement pour nos affaires nous dit on.
Je rejoinds une autre cellule cette fois, que des femmes. J'y resterais 15 minutes environ.
18h30,fin du calvaire, je peux enfin boire quelques chose et manger.
On nous remonte dans des cars afin de nous disperser partout et de reprendre des trains.
Exténuée et choquée par ce qu'il vient de nous arriver, même si sur l'instant personne n'a pris conscience de ce qu'il venait de se passer,des camarades GJ nous ont retrouvé un hébergement, et nous avons su rejoindre la France que le lendemain vers 14h.
Charlène."

 

* Autre vision des faits :

"Bruxelles : nous sommes arrivés gare du nord et avons descendus les quelques marches qui nous amenaient au rassemblement (arrivée 13h30 précises), 13h45 commencement du nassage après la prise des banderoles de la police civile belge sur les manifestants.
Resserement sur petit périmètre de 300 personnes entièrement entourées, nassées, par une bonne centaine de "crs belge".
Embarquement de la totalité des manifestants en bus er fourgons vers le camp militaire d'etterbeek. Les personnes malades pourront repartir.
Arrivé dans le camp militaire 20 par cellule pendant plusieurs heures avec 1 seule possibilité d'aller au toilette bien longtemps après le début de la garde à vue. Pour nous les mecs, pas le choix, c'était dans les bouteilles si on ne pouvait plus se retenir.
Assez degueulasse comme condition.
Cependant le contact avec les policiers dans ce camp était correct. Ramenés en fourgon à la gare centrale de bruxelles, pour rentrer c'était mort nous avons dû trouver un hébergement et sommes repartis le lendemain matin en stop.

Axel"

 

* Autre point de vue sans gêne de la police pour atteindre moralement et rendre inhumain les GJ :

"Bruxelles ce 26 mai gare du nord

comme beaucoup de gj rassemblé sur le parvis de la gare du nord...
Je suis arrivé en covoit très vite nous avons remarqué que la police était partout nous étions garé à 500 mètres de la gare..
avant de rejoindre la gare , nous avons acheté des boissons et de quoi remplir notre estomac...
en sortant du magasin déjà une autopompe circulait dans une rue avoisinante nous nous ne doutions pas de ce qu'il allait arriver...
nous parcourons les 500 mètres pour rejoindre la gare que déjà nous voyons le dispositif de police bien en place.. un gj avec nous me signale que déjà 400 gilets jaunes sont déjà interpellé et embarqués par la police dans d'autre gares de bxl... nous continuons notre chemin en slalomant d'un côté à l'autre de la chaussée.. pour éviter les policiers présents qui contrôle d'autre personnes et fouilles leurs véhicules...
nous arrivons gare du nord , bonne ambiance détendu pour cette marche déclarée selon nous , la foule s accumulent des gilets jaunes habituelles que nous connaissons arrivent... nombreux photographes et chaîne de télévision étrangère s activent pour des interview.. tout se passe très bien malgré les forces de l'ordre repartie dans tout les coins nous n'y prêtons pas trop attention ils restent à distance...
vers 13h30 premier cordons de crs belges qui arrivent et reste a distance... la foule commencent à se réveiller... les visages des gj se crispent... des touristes où simple voyageurs ne comprennent pas dans quel traquenard , ils se retrouvent... nous attendions sagement 14 h pour débuté la marche comme annoncé sur l événement...
notre regard est à présent braqué sur les crs belges à l opposé de la gare... puis comme par magie d'autres crs débarquent de chaque côté de la la gare des autres accès , ça y est voilà en moins de 5min nous sommes encerclés... petit à petit les crs se rapprochent... l ' étaux se resserre comprimé comme un banc de sardine... les forces de l'ordre prêtent à nous démolir au besoin s'il le faut...
jeunes , femmes ,enfants , ado , personnes âgées , personnes à mobilité réduite.. font partie des gilets jaunes... et bien sûr des badauds... pris dans la nasse.. impossible pour toutes personnes encerclés de pouvoir sortir...
même de simple voyageurs finiront en cellules comme ce touriste italien qui dormira dans la cellules munis de son sac à dos et sac de couchage...
le dispositif se renforcent... bergers malinois... deux autopompe , hélicoptère de police drone.. policiers en civiles le dispositif est énorme...
des premiers pétards raisonne nous chantions bien décidé à montrer que nous étions pacifiques... une banderoles(bâches) face aux forces de l ordre est disposée
des premiers jet de lacrymo envers les gj jaillissent ordonnant aux manifestants de reculer... des personnes tentent le dialogue avec la police face à notre incompréhension...
des car de polices arrivent nous réalisons que nous allons être embarqués... soit nous consentons à nous laisser embarqués... ou la force sera certainement utilisé...
tout se passe bien malgré la tension qui monte des chants gj raisonnent petit à petit le noyaux de gj diminue .. embarqués par la police sans résistance de notre part... viens enfin mon tour avec mes camarades de covoiturage.. nous nous rendons spontanément aux F.D.O avec notre carte d'identité.. à la main...je suis escorté par deux policiers.. les mains contres le véhicule de police..
face au véhicule jambe écarté la première fouille commence avec palpations.. puis une main est colsonée je n'oppose aucune résistance... la deuxième main pareil... me voici ligotée avec la gare du nord et ses voyageurs qui nous regardent à travers les vitres... je suis installé à l'arrière de la camionnette de police... assis face à la gare du nord à la vue des voyageurs... je n'ai pas honte je suis fière je me bat pour tous ceux qui ne le peuvent pas... le vehicule se remplit d'autres gj ... nous démarrons sirène hurlante voyage mouvementé vers les écuries d Etterbeek... dans le véhicule une personne réussi a enlevé ses colsons... l'agent de police le menace qu'il sera à nouveau colsoner malgré que ce manifestant leurs signale avoir été opéré très peu de temps avant et que la douleur de son opération au bras lui fait très mal... arrivé aux écuries j'ai appris que ce manifestant a été sérieusement molesté la police n'a pas de pitié...me voilà débarqué du véhicule, je plaisante et salue avec mon humour les policiers qui glandent à l'entrée du fameux hangar à chevaux... emmené en cellule les mains dans le dos .. avec mon masque de loup mon drapeau belges ma veste sur le dos... avec mes clefs argents porte feuille.. me voilà en cellule je rejoints d'autre gj présents... ligoté et assis avec la douleur des colsons... très vite une gj arrive à enlever les colsons.. et tour à tour nous libère... de cette torture de nos épaules qui souffrent de cette torsion inhumaine.. les mains se libère , notre corps est enfin soulagé...
une femme pleure le téléphone à la main... le touriste italien en cellules qui interpellent sans cesse nos geôliers... mais rien à faire ce pauvre garçon passera sa soirée en cellules malgré lui...
nous n'avons rien à boire ni manger... ni de toilettes... pour nos besoins urgents... un gj se tord de douleurs.. tellement il à des besoins naturelles... d'autres gj masculins se mettent à uriner dans des bouteilles... pour se soulager... les femmes font de même baissent le pantalon accroupi et urine par terre camouflé par leur proche je détourne ma tête par pudeur et respect envers ces dames.... Après de longues heures en cellules et des lives de moi même et d'autre en cellules... le gardien viens nous chercher un par un ... nous allons être fouillés et mis à nue... lacet de chaussure enlevé... le policier m ordonne de me déshabiller... je m exécute chaussure jeans ... excepté le tshirt et le caleçon et chaussettes... la il me demande si j'ai des piercings non je n'en ai pas... puis il me dit de baisser mon caleçon sans trop de gêne je le baisse alors que d'autre gj sont presents et à poil... l autre agent lui dis de se mettre nu face aux mur et d exécuter trois flexions... moi je suis épargné...
A ce moment la mes affaires sont saisies et misent dans un sac plastique... numérotés... me revoilà avec un colsons a la mains numéroté 142 comme le sac je retourne en cellule... a aucun moment un agent de police au moment de mon arrestation ne me lis me droits ou que je suis mis en garde à vue administrative...
on a voulu me donner une bouteille d'eau et une gaufre j'ai refusé ouvertement... je ne suis pas résigné a me soumettre... a leurs pitances... de merde...
vers 22h30 on me sort de cellules , mes affaires restitués je garde mon colson numéroté à la main je refuse qu'un agent de police me le sectionne avec un outil adapté.. qu'il a...
me voila dans un véhicule de police non menotté avec d'autre gj... et de la musique dans le véhicule... le policier souriant.. courtois nous dépose dans une rue d'une ville avoisinante de Bruxelles... devant une entrée de métro... pour pouvoir regagner la gare du nord siiiiiccccc ..... révolté nous fraudons tous le métro on en n'a plus rien à faire des conséquences de la police malgré les cameras nous passons par dessus les portiques de sécurité... ce n'est pas à mon habitude de frauder je n'aime pas ça... mais avec la rage la reprise de ma liberté je n'hésite plus à frauder le métro... la révolte est en moi... nous n'avons les interdits fumons en plein metro. a la vue des cameras et d'autres usagés du metro il est plus de 23h... nous regagnons le hall de la gare du nord.. d'autre gj y sont déjà nous voici à plus de 50... pas un seul policier hormis un véhicule de polices garé en contre bas de la gare...
mes amis gj de covoiturage... arrivent... nous voici enfin repartis.... non sans avoir promis à nos geôliers... de revenir plus déterminés que jamais...à Bruxelles...

la révolte est un charbon ardent la répression policière à soufflé dessus...
la flamme la hargne sont remontés à bloc... nous reviendrons.
Castor Pollux"